Ant. ad Communionem. Marc. 11, 24. Amen, dico vobis, quidquid orántes pétitis, crédite, quia accipiétis, et fiet vobis.
Ce que demandent vos prières,
Ce que vous aurez demandé,
Vous le recevrez de Mon Père,
Oui, tout vous sera accordé.
Ant. ad Communionem. Marc. 11, 24. Amen, dico vobis, quidquid orántes pétitis, crédite, quia accipiétis, et fiet vobis.
Ce que demandent vos prières,
Ce que vous aurez demandé,
Vous le recevrez de Mon Père,
Oui, tout vous sera accordé.
Allelúia, allelúia. V/. Ps. 101, 2.
Dómine, exáudi oratiónem meam, et clamor meus ad te pervéniat. Allelúia.
Mon Dieu, mon Seigneur et mon Père,
Prêtez l’oreille à ma prière !
Faites que ma supplication
Parvienne jusqu’à Vous dans Sion.
Oratio.
Da nobis, quǽsumus, Dómine, imitári quod cólimus : ut discámus et inimícos dilígere ; quia eius natalícia celebrámus, qui novit étiam pro persecutóribus exoráre Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum : Qui tecum vivit.
Haïrai-je mon ennemi
Quand le glaive ardent du Seigneur
Que nous célébrons en cette heure
Brisé sous les coups à demi
Vers les loups qui jetaient les pierres
Sur sa tête ne voulut point
Pour se venger brandir le poing
Mais tendit ses mains en prière.
Oratio.
Excita, quǽsumus, Dómine, poténtiam tuam, et veni : ut ab imminéntibus peccatórum nostrórum perículis, te mereámur protegénte éripi, te liberánte salvári : Qui vivis et regnas.
Triple Rai d’or, venez en brandissant
Votre grand sceptre éclaboussé de sang.
Perdant la vie par nos mille blessures,
Presque enfermés dans les cachots obscurs,
Nous élevons vers Vous nos pauvres mains
Libérez-nous, venez à nous demain !
Oratio.
Exáudi nos, Deus, salutáris noster : ut, sicut de beátæ Praxédis Vírginis tuæ festivitáte gaudémus ; ita piæ devotiónis erudiámur affectu. Per Dóminum nostrum.
Vers qui, Seigneur, me tournerai-je,
Sinon vers Vous, qui nous avez fait don
D’une avocate au cœur de neige ?
Voici, mon Dieu, ce que nous demandons :
D’avoir toujours le privilège
De Vous prier, plein d’un saint abandon.
Secreta C2
Sancti Bedæ Confessóris tui atque Doctóris nobis, Dómine, pia non desit orátio : quæ et múnera nostra concíliet ; et tuam nobis indulgéntiam semper obtíneat. Per Dóminum.
Ô ma pauvre prière, avec ton corps de vieille,
Tes bras pleins de faiblesse et tes genoux tremblants,
Ta chair presque liquide et tes pas chancelants,
Comment peux-tu penser que tes plaintes réveillent
Le puissant Seigneur sans pareil ?
Va donc parler au saint que l’Église aujourd’hui
Fête et penchant le front, sollicite son aide.
Dis-lui de ta voix faible : « Ô noble et puissant Bède,
Pour mon maître accordez votre puissant appui :
Prenez ma place auprès de Lui. »
Oratio.
Deus, a quo bona cuncta procédunt, largíre supplícibus tuis : ut cogitémus, te inspiránte, quæ recta sunt ; et, te gubernánte, eadem faciámus. Per Dóminum.
D’où me vient le bien suprême
Et d’où vient l’infime bien ?
Il vient de Celui qui m’aime,
C’est du Seigneur qu’il me vient.
Est-ce une idole de pierre,
Qui, morte, n’exauce rien ?
Non ! Il entend les prières
Et les demandes des siens.
Ô Dieu, Saint-Esprit, Fils, Père,
Donnez-nous l’inspiration
De tout ce qui peut Vous plaire
Afin que nous le fassions.
Ant. ad Offertorium. Ps. 6, 5.
Dómine, convértere, et éripe ánimam meam : salvum me fac propter misericórdiam tuam.
Seigneur, entends Mes cris plaintifs,
Délivre-Moi de l’ennemi,
Ne Me laisse pas à ses griffes !
Ah, ne Me laisse point parmi
Ces gens qui Me veulent du mal,
Mais entends comme Je gémis !
Ah, que ce peuple déloyal
Veut arracher Mon cœur si pieux
Pour l’offrir à la mort glaciale.
Mais Je Te supplie, ô Mon Dieu,
Puisque l’on veut que Je périsse,
Je Te prie, Miséricordieux,
De venir délivrer Ton Fils !
Secreta
Sancti Petri Pontíficis tui atque Doctóris nobis, Dómine, pia non desit orátio, quæ et múnera nostra concíliet; et tuam nobis indulgéntiam semper obtíneat.
Ma pauvre prière monte
Vers Votre trône éclatant ;
Dieu de gloire, que j’ai honte,
Que mon cœur est repentant !
Il faut Vous prier pourtant,
Mais hélas que valent
Au Dieu sans égal
Nos voix animales ?
Peut-Il en être content ?
Daignez donc, au grand saint Pierre,
Prendre avant Dieu notre fruit,
Car s’Il le voit, Sa paupière
Se fermera devant lui.
Pour éviter cette nuit,
Daignez, saint évêque,
Couvrir ce fruit sec,
Aigre et dur avec
L’odeur d’un céleste enduit.
I Secreta.
Oblátis munéribus, quǽsumus, Dómine, Ecclésiam tuam benígnus illúmina : ut, et gregis tui profíciat ubique succéssus, et grati fiant nómini tuo, te gubernánte, pastóres. Per Dóminum.
Puisque l’ombre et l’horreur ont recouvert la terre
Et que Votre troupeau tremble, triste et troublé,
Jamais plus qu’aujourd’hui ne sont si nécessaires
Nos instantes prières,
Jamais plus qu’aujourd’hui, pauvres nains désolés,
N’avons nous le besoin d’être bien épaulés.
Nous sommes à Vos pieds comme au pied du Calvaire
Voyant dans cette hostie l’Agnel immaculé,
Et nous Vous supplions dans nos chants et nos vers
D’envoyer la lumière,
De donner à nos chefs le don de bien parler,
De donner à nos chefs d’être vrais et zélés.
Postcommunio.
Refécti cibo potúque cælésti, Deus noster, te súpplices exorámus : ut, in cuius hæc commemoratióne percépimus, eius muniámur et précibus. Per Dóminum.
Seigneur, j’avais soif ; Seigneur, j’avais faim :
Vous m’avez nourri de Votre chair même ;
Faites que sans fin
Mon âme et mon corps, tout en moi Vous aime.
Ô saint que je fête et chante aujourd’hui,
Gardez dans votre âme et dans vos prières
Mes jours et mes nuits,
Et favorisez ceux qui me sont chers.
Graduale. Ps. 30, 3.
Esto mihi in Deum protectórem et in locum refúgii, ut salvum me fácias.
V/. Ps. 70, 1. Deus, in te sperávi : Dómine, non confúndar in ætérnum.
Au milieu des périls et des dangers extrêmes,
Au milieu d’assassins, d’impies et de méchants,
Daignez, daignez, ô Dieu que j’aime,
Écouter ma prière, et ma voix, et mon chant.
Seigneur aux mille noms ! Créateur, Amour, Juge,
Soyez mon protecteur dans ce désert affreux ;
Que Votre main soit mon refuge,
Ô Seigneur adoré, ô Maître généreux.
Mon Seigneur et mon Dieu, c’est en Vous que j’espère :
Ne laissez pas peser l’iniquité sur moi ;
Ouvrez l’éternel, le prospère,
Le palais du salut où siège le Grand Roy.
Ant. ad Offertorium. Ps. 5, 3-4.
Inténde voci oratiónis meæ, Rex meus, et Deus meus : quóniam ad te orábo, Dómine.
Ô mon Seigneur, mon Roy,
Ô Vous en qui je crois,
Entendez ma prière !
Ô Vous en qui j’ai foi,
Accueillez donc ma voix
Avec un cœur de Père.
C’est Vous seul, ô mon Dieu,
Ô Vous, Prince des Cieux,
Que je prierai toujours.
Ô Vous de qui les yeux
Agréent l’homme au cœur pieux,
Donnez-moi Votre amour !
Graduale. Ps. 144, 15-16.
Oculi ómnium in te sperant, Dómine : et tu das illis escam in témpore opportúno.
V/. Aperis tu manum tuam : et imples omne ánimal benedictióne.
Voyez, tous les yeux,
Remplis d’espérance,
Vers Vous, ô mon Dieu,
Dans les airs s’élancent.
Ô Seigneur aimant,
Votre main si bonne,
Au juste moment,
Nous aide et nous donne.
Votre main bénit
Nos âmes tremblantes
Et si démunies
Qui pourtant Vous chantent.