Ant. ad Communionem. Ps. 28, 10 et 11.
Sedébit Dóminus Rex in ætérnum : Dóminus benedícet pópulo suo in pace.
Sacré-Cœur de Jésus – CC The Photographer
Il fut remis au Christ tout pouvoir sur la terre
Et dans l’éternité,
Car Il s’est acquitté de Son saint ministère :
En rachetant le monde, Il a tout mérité.
Majestueusement, sous le triple diadème,
Il règne, Il est le Roy !
Sous Son sceptre sacré surmonté d’une croix,
Il rassemble et bénit l’heureux peuple qu’Il aime.
Ant. ad Communionem. Ps. 78, 2 et 11.
Posuérunt mortália servórum tuórum, Dómine, escas volatílibus cæli, carnes Sanctórum tuórum béstiis terræ : secúndum magnitúdinem bráchii tui pósside fílios morte punitórum.
Saints Côme et Damien greffant une jambe – Fra Angelico
Ils ont jeté les cadavres sanglants
De Vos martyrs pour nourrir les vautours ;
Et balancé sous leurs becs jubilants
Les corps offerts à la mort par amour.
Ô Tout-Puissant, étendez Votre bras
Et protégez les fils de Vos martyrs ;
Leur descendance à jamais Vous louera
Avec le chant, la cithare et la lyre.
Ant. ad Communionem. Matth. 16, 18.
Tu es Petrus, et super hanc petram ædificábo Ecclésiam meam. (T.P. Allelúia.)
Saint Pie Ier
Abandonne le nom que t’a donné ton père,
Donne-toi tout à Moi et pour Moi deviens Pierre.
Lorsque M’attaquera l’adversaire arrogant,
La terre tremblera, soufflera l’ouragan,
Et rien ne pourra fuir sa noire convoitise,
Sinon, fondée sur toi, Mon éternelle Église.
Ant. ad Communionem. Ioann. 14, 27.
Pacem relínquo vobis, allelúia : pacem meam do vobis, allelúia, allelúia.
Je pars, et vous laisse Ma paix :
Non la paix dont on jouit sur terre,
Car vous serez à tous suspects,
Et comme ils Me persécutèrent
Et Me mirent sur une croix,
Ainsi vous tourmenteront-ils.
Que votre cœur sans crainte croie,
Qu’il soit fécond, qu’il soit fertile,
Et c’est Moi qui lui donnerai
La paix même qui vient du Ciel,
Et qui soufflera : « Tu es près
D’entrer dans la gloire éternelle. »
Ant. ad Communionem.
Regina mundi digníssima, María, Virgo perpétua, intercéde pro nostra pace et salúte, quæ genuísti Christum Dóminum, Salvatórem ómnium. (T.P. Allelúia.)
Vierge à l’Enfant – Basilique Sainte-Sophie de Constantinople – CC Guillaume Piolle
Reine de l’univers seule digne de l’être,
Ô mère immaculée du Seigneur Jésus-Christ,
Ô mère bien-aimée du Sauveur, notre Maître,
Entendez ma prière, écoutez notre cri !
Suppliez votre Fils d’accorder à sa mère
Ce qu’elle Lui demande avec de tendres yeux :
La paix dans notre cœur sur ces rives amères,
Et sur l’autre rivage, un coin tout près de Dieu.
Ant. ad Communionem.
Beáta viscera Maríæ Vírginis, quæ portavérunt ætérni Patris Fílium. Allelúia.
Saint Dominique recevant le rosaire de la Vierge Marie – Franz Mayer & Co. – CC Andreas F. Borchert
Ô Vierge immaculée, mais comme nous de chair,
Quel privilège immense a reçu votre sein
Lorsqu’il porta le Fils du Dieu parfait et saint,
Lorsqu’il porta neuf mois l’éternel Fils du Père !
Ant. ad Communionem. Ps. 34, 26.
Erubéscant et revereántur simul, qui gratulántur malis meis : induántur pudóre et reveréntia, qui malígna loquúntur advérsus me.
L’Agneau de Dieu
Ô vous tous qui riez de mes maux innombrables,
Vous tous qui vous moquez lorsque je souffre tant,
Vous qui vous réjouissez d’un cœur impitoyable,
Qui me couvrez de coups sans cesser un instant,
Me blessez dans ma chair, dans mon cœur, dans mon âme,
Et voulez violemment me voir anéanti,
Que le Dieu tout-puissant renverse dans les flammes
Vos cœurs durs et cruels, mauvais et pervertis.
Ant. ad Communionem. Ps. 42, 4.
Introíbo ad altáre Dei, ad Deum, qui lætíficat iuventútem meam.
Rose céleste – Gustave Doré
D’où vient mon bonheur
Sinon du Seigneur ?
Quelle joie j’aurai
Quand je serai prêt,
L’âme monde et pure
De toute souillure
À n’être plus vieux
Pour toujours aux Cieux !
Alors, ma jeunesse,
Chante l’allégresse
Qui va t’habiter
Pour l’éternité.
Ant. ad Communionem. Ps. 88, 36 et 37-38.
Semel iurávi in sancto meo : Semen eius in ætérnum manébit : et sedes eius sicut sol in conspéctu meo, et sicut luna perfécta in ætérnum, et testis in cælo fidélis.
Saint Ambroise et l’empereur – Van Dyck
Si l’homme qui vit sur le sol
Est fourbe, menteur et sournois,
Qui peut douter de la parole
De Celui qui est un et trois ?
« J’ai juré dès les temps antiques,
J’ai prêté serment sur Mon saint,
Sur le nom de Mon Fils unique,
Celui qui repose en Mon sein.
J’ai dit : Il trônera au Ciel,
Celui que chériront Tes yeux ;
Il sera un astre éternel
Qui brillera du haut des Cieux.
Et quant aux hommes de sa race
Qui garderont fidélité,
Je les enrichirai de grâces
Dans le temps et l’éternité. »