Saint Marc - Jean Bourdichon

Saint Marc – Offertoire (Sonnet)


Ant. ad Offertorium. Ps. 88, 6.
Confitebúntur cæli mirabília tua, Dómine : et veritátem tuam in ecclésia sanctórum, allelúia, allelúia.

Saint Marc - Jean Bourdichon
Saint Marc – Jean Bourdichon

Seigneur, Dieu d’Israël et Roy de l’univers,
Je tourne mes deux pauvres yeux
Vers l’infinie splendeur de Vos grandioses cieux,
Et dans ma ferveur, je me perds.

Oh, que de gloire échappe au vantail entrouvert !
Rabats ta superbe, orgueilleux,
Quant le peu que tu vois est déjà merveilleux
Et bien supérieur à tes vers !

Seul le Ciel peut chanter la beauté du Très-Haut :
Après des rythmes idéaux
Cours, mais ne crois pas les atteindre.

Ma rime, cherche à ressembler
Aux cantiques bénis que les saints rassemblés
Font monter face au Feu qui ne peut pas s’éteindre.

Saint Marc - Jean Bourdichon

Saint Marc – Alléluia


Allelúia, allelúia. V/. Ps. 88, 6. Confitebúntur cæli mirabília tua, Dómine : étenim veritátem tuam in ecclésia sanctórum.
Allelúia. V/. Ps. 20, 4. Posuísti, Dómine, super caput eius corónam de lápide pretióso. Allelúia.

Saint Marc - Jean Bourdichon
Saint Marc – Jean Bourdichon

Les Cieux publieront Vos exploits,
Ô mon Seigneur !
Ils rappelleront Votre loi,
Votre Vérité dans le cœur
Du peuple dont Vous êtes Roy.

Combien ce serviteur Vous aime !
Sur son front pieux,
Vous avez posé un diadème
D’or serti de rubis précieux
Quand s’est achevé son carême.