Allelúia, allelúia. V/. Dan. 7, 14. Potéstas eius, potéstas ætérna, quæ non auferétur : et regnum eius, quod non corrumpétur. Allelúia.
Éternel est Son pouvoir :
Qui pourra le Lui ôter ?
Tout le long d’un jour sans soir
S’étendra Sa royauté.
Allelúia, allelúia. V/. Dan. 7, 14. Potéstas eius, potéstas ætérna, quæ non auferétur : et regnum eius, quod non corrumpétur. Allelúia.
Éternel est Son pouvoir :
Qui pourra le Lui ôter ?
Tout le long d’un jour sans soir
S’étendra Sa royauté.
+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Ioánnem.
Io. 18, 33-37.
In illo témpore : Dixit Pilátus ad Iesum : Tu es Rex Iudæórum ? Respóndit Iesus : A temetípso hoc dicis, an alii dixérunt tibi de me ? Respóndit Pilátus : Numquid ego Iudǽus sum ? Gens tua et pontífices tradidérunt te mihi : quid fecísti ? Respóndit Iesus : Regnum meum non est de hoc mundo. Si ex hoc mundo esset regnum meum, minístri mei útique decertárent, ut non tráderer Iudǽis : nunc autem regnum meum non est hinc. Dixit ítaque ei Pilátus : Ergo Rex es tu ? Respóndit Iesus : Tu dicis, quia Rex sum ego. Ego in hoc natus sum et ad hoc veni in mundum, ut testimónium perhíbeam veritáti : omnis, qui est ex veritáte, audit vocem meam.
Pilate dit au Christ : «Es-Tu Roy des Hébreux ?
– D’où te viennent ces mots ? De l’oreille ou du cœur ?
– Qu’en sais-je ? Suis-je Juif ? Ton peuple, tout fiévreux,
Les prêtres à sa tête, hurlant plein de fureur,
T’ont mis entre mes mains ; réponds-moi ! Qu’as-Tu fait ?
– Mon Royaume n’est pas, dit Jésus, de ce monde.
S’il l’était, Mes soldats mettraient fin au forfait
De cette foule folle, aveugle et furibonde.
– Ainsi, Lui dit Pilate, ainsi donc, Tu es Roy ?
– Je suis Roy, tu l’as dit. Je suis né sur la terre
Pour témoigner de Dieu. Écoutez tous Ma voix,
Ô cœurs à qui toujours la vérité est chère. »
Graduale. Ps. 71, 8 et 11.
Dominábitur a mari usque ad mare, et a flúmine usque ad términos orbis terrárum.
V/. Et adorábunt eum omnes reges terræ : omnes gentes sérvient ei.
Son pouvoir s’étendra du ponant au levant,
Sur tout grain de poussière et tout être vivant.
Tous les rois jetteront leur tête sur le sol,
Tout peuple obéira à Ses justes paroles.
Ant. ad Communionem. Ps. 28, 10 et 11.
Sedébit Dóminus Rex in ætérnum : Dóminus benedícet pópulo suo in pace.
Il fut remis au Christ tout pouvoir sur la terre
Et dans l’éternité,
Car Il s’est acquitté de Son saint ministère :
En rachetant le monde, Il a tout mérité.
Majestueusement, sous le triple diadème,
Il règne, Il est le Roy !
Sous Son sceptre sacré surmonté d’une croix,
Il rassemble et bénit l’heureux peuple qu’Il aime.
Postcommunio.
Immortalitátis alimóniam consecúti, quǽsumus, Dómine : ut, qui sub Christi Regis vexíllis militáre gloriámur, cum ipso, in cælésti sede, iúgiter regnáre póssimus : Qui tecum.
Nous qui nous glorifions d’appartenir au Roy
Qui s’est offert à Dieu sur l’arbre de la Croix,
Nous qui sommes si fiers de brandir l’étendard
Où l’emblème du Christ s’offre à tous les regards,
Suivons le général qui nous conduit à Dieu
Et régnons avec Lui pour toujours dans les Cieux.
Et qui peut nous aider ? Qui donc pour nous peut être
Un soutien, un secours, sinon l’unique Maître ?
Prions Celui qui vint dans cette Eucharistie
De daigner nous compter parmi Sa dynastie.
Ant. ad Introitum. Apoc. 5, 12 ; 1, 6.
Dignus est Agnus, qui occísus est, accípere virtútem, et divinitátem, et sapiéntiam, et fortitúdinem, et honórem. Ipsi glória et impérium in sǽcula sæculórum.
Ps. 71, 1.
Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.
Chrétiens, levez les yeux, contemplez l’Agneau blanc,
Cet Agnel immolé par le glaive sanglant,
Et dans la communion et des saints et des anges,
Entonnez sans tarder une hymne de louange.
Acclamez le Seigneur, ô fidèles, chantez
L’Agneau qui de l’autel renaît ensanglanté.
Gloire à l’Agneau de Dieu, gloire à l’Agneau royal,
Gloire à l’Immaculé qui nous sauva du mal !
Lui seul est vraiment digne, a vraiment mérité
De recevoir la force et la divinité,
La puissance et l’honneur, la sagesse et la gloire,
Et dans l’éternité, sceptre, trône et pouvoir.
Maître de l’univers, daignez remettre au Roy,
A Votre divin Fils qui souffrit sur la Croix,
La pourpre, la couronne et la main de justice,
Et qu’à Sa voix sacrée chaque chose obéisse.