Saint Jean de Capistran apparaissant à saint Pierre d'Alcantara - Luca Giordano

Saint Pierre d’Alcantara – Offertoire


Ant. ad Offertorium. Ps. 20, 2-3.
In virtúte tua, Dómine, lætábitur iustus, et super salutáre tuum exsultábit veheménter : desidérium ánimæ eius tribuísti ei.

Saint Jean de Capistran apparaissant à saint Pierre d'Alcantara - Luca Giordano
Saint Jean de Capistran apparaissant à saint Pierre d’Alcantara – Luca Giordano

Le saint, qui se sait faible, a senti Votre force
Venir dans sa chair et son sang
Semblable à cette sève au soleil de printemps
Qui monte en l’arbre sec et fait craquer l’écorce.

L’ennemi, devant lui, doit rebrousser ses pas :
Il le croyait plein de faiblesse,
Mais il Vous voit, Seigneur, le remplir d’allégresse
Pour l’avoir secouru de l’éternel trépas.

Ô Seigneur, dans les Cieux, quel est donc son désir ?
Où son cœur va-t-il le guider ?
Mais il ne veut plus rien puisque Vous accordez
Pour toujours à son cœur ce qu’il voulut saisir.

Saint Jean de Capistran apparaissant à saint Pierre d'Alcantara - Luca Giordano

Saint Pierre d’Alcantara – Evangile


Saint Jean de Capistran apparaissant à saint Pierre d'Alcantara - Luca Giordano
Saint Jean de Capistran apparaissant à saint Pierre d’Alcantara – Luca Giordano

+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Lucam.
Luc. 12, 32-34.
In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Nolíte timére, pusíllus grex, quia complácuit Patri vestro dare vobis regnum. Véndite quæ possidétis, et date eleemósynam. Fácite vobis sácculos, qui non veteráscunt, thesáurum non deficiéntem in cælis : quo fur non apprópiat, neque tínea corrúmpit. Ubi enim thesáurus vester est, ibi et cor vestrum erit.

Ne tremblez point, ô mes brebis graciles,
Car dans les Cieux votre Père vous voit ;
Si vous restez fidèles et dociles,
Si vous suivez sans hésiter Sa voix,
Vous recevrez Sa grâce la plus belle,
Vous recevrez le Royaume éternel.

Vendez, vendez ce qui vous appartient,
Détachez-vous de toutes vos richesses,
Et donnez tout aux pauvres qui n’ont rien ;
Car même au fond de quelque forteresse,
Vos biens seront ôtés par le trépas,
Par ce voleur que l’on n’arrête pas.

Mais qui pourra s’emparer de votre or
Si ce trésor se trouve dans les Cieux ?
Vous en jouirez, même après votre mort.
Plus que l’argent, il vous sera précieux,
Et vous pourrez y songer à chaque heure
Plein de plaisir et sans trembler de peur.