Ant. ad Introitum. Sap. 18, 14-15.
Dum médium siléntium tenérent ómnia, et nox in suo cursu médium iter háberet, omnípotens Sermo tuus, Dómine, de cælis a regálibus sédibus venit. Ps. 92, 1.
Dóminus regnávit, decórem indútus est : indútus est Dóminus fortitúdinem, et præcínxit se. V/.Glória Patri.
Au milieu de la nuit, dans un calme silence,
Votre Verbe, vêtu de la Toute-Puissance,
Du trône sans égal où Vous siégez, mon Dieu,
Dans la plus haute salle au grand palais des Cieux,
S’élance.
Le Seigneur s’est vêtu de gloire et de beauté,
Il règne dans Sa force et dans Sa majesté ;
Enfants, Son éclatante et scintillante armure
Et Son épée tranchante à la lame d’or pur
Chantez !
Postcommunion.
Per huius, Dómine, operatiónem mystérii, et vitia nostra purgéntur, et iusta desidéria compleántur. Per Dóminum.
Ô Très-Saint Sacrement, adorable remède
Qu’aux hommes loin de Lui le Roy des Cieux concède,
Nettoyez mon esprit et daignez arracher
Le vice abominable et l’horrible péché
Qui me rongent le cœur comme une moisissure,
Mais soyez favorable à nos vœux s’ils sont purs.
Ce poème est inspiré du Graduel de la messe d’hier :
Graduel / Psaume 44. 3,2
Speciosus forma prae filius hominum : diffusa est gratia in labiis tuis. V. Eructavit cor meum verbum bonum, dico ego opera mea regi : lingua mea calamus scribae, velociter scribentis.
De tous les fils d’Adam, nul n’est plus beau que vous,
Et la grâce de Dieu s’échappe de vos lèvres.
Mon cœur, à votre vue, tremble comme de fièvre :
Mes rimes et mes vers, au Roy seul je les voue.
Oh, que ma langue soit le pinceau de mon âme !
Seigneur, guidez toujours mon rapide calame.