Ant. ad Communionem. Cant. 6, 2.
Ego dilécto meo, et diléctus meus mihi, […].
Mon Bien-Aimé, je T’appartiens,
Mon cœur, ma vie, sont vraiment Tiens,
Mon âme en Toi trouve son maître,
Je T’ai fait don de tout mon être,
Et, joie ! Tu daignes être mien !
Oh, qu’ils sont doux et aériens,
Que je suis ravie par ces liens
Auxquels Tu voulus me soumettre,
Mon Bien-Aimé !
Mon cœur ne désire plus rien
En dehors de Toi, mon seul bien !
Lorsque je Te vois apparaître,
Ma vie mourante veut renaître
Et ma bouche chuchote : Viens,
Mon Bien-Aimé !